Commission des affaires économiques - Audition de M. Franck RIESTER, ministre délégué chargé du commerce extérieur et de l’attractivité - Jean-Luc LAGLEIZE
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Commission des affaires économiques – Audition de M. Franck RIESTER, ministre délégué chargé du commerce extérieur et de l’attractivité

Pour clore son cycle d’auditions sur le bilan de l’action ministérielle depuis cinq ans, la Commission des affaires économiques a reçu le mercredi 9 février dernier Franck RIESTER, Ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargé du commerce extérieur et de l’attractivité.

 

A cette occasion, Franck RIESTER nous a présenté les tout récents chiffres du commerce extérieur pour l’année 2021.

Tout d’abord, le ministre a fait le constat d’un fort déficit des échanges de biens. Cette situation s’explique par la crise sanitaire, qui a touché des secteurs spécialisés importants tel que l’aéronautique (qui est aujourd’hui à 57% de son niveau d’activité d’avant crise), mais également par la désindustrialisation en cours depuis une vingtaine d’année en France, ainsi qu’avec l’augmentation de la facture énergétique (crise récente).

Mais ces résultats peuvent être contrastés par les excédents des échanges de services et de revenus des entreprises françaises à l’étranger. Le ministre a insisté sur le rebond des exportations, qui sont revenues à un niveau d’avant crise, avec 136 000 exportateurs dénombrés. Ce chiffre record témoigne de la capacité de résilience des entreprises françaises. Par ailleurs, le secteur du tourisme a également rebondi, en retrouvant plus de 60% de son niveau d’avant crise.

Ainsi, le commerce extérieur a contribué de façon positive à la croissance française, estimée à 7% pour l’année 2021. Ce chiffre marque le dynamisme de la France en la matière.

 

Par ailleurs, Franck RIESTER est revenu sur les cinq grands piliers qui marquent l’engagement du gouvernement dans une politique commerciale forte :

  • Le renforcement de la compétitivité française : le gouvernement travaille à améliorer la fiscalité afin de pouvoir exporter davantage. Par ailleurs, le ministre a rappelé le plan Destination France, mis en place en novembre dernier par le gouvernement, visant à renforcer le secteur du tourisme et à garantir la place de la France en tête du tourisme mondial ;
  • La stratégie industrielle : le gouvernement s’est engagé dans une dynamique de réindustrialisation compétitive et hautement qualifiée de la France. Pour cela, il a mis en place les outils nécessaires pour accompagner la relocalisation des entreprises et pour repenser les chaînes de valeur, tels que le plan France relance ou encore France 2030. Au niveau européen, la France demande un meilleur contrôle des investissements directs étrangers (IDE), afin d’éviter les comportements prédateurs des entreprises non-européennes ;
  • La transition énergétique : le gouvernement accompagne avec ambition la sortie progressive et nécessaire des hydrocarbures ;
  • L’accompagnement des entreprises françaises à l’international : le gouvernement a mis en place des guichets uniques pour les entreprises françaises installées à l’étranger : France Export, Business France, Equipe France Business. La synergie entre ces entités permet de centraliser et de partager les bonnes pratiques, adaptées aux spécificités de chaque pays ;
  • Une politique commerciale plus ferme, plus ouverte et plus durable : le ministre a réaffirmé la volonté du gouvernement de mieux défendre et de mieux protéger les entreprises françaises.
    • La politique commerciale étant une compétence exclusive de l’Union européenne, il a poussé l’adoption d’outils européens permettant d’assurer le devoir de vigilance, la réciprocité des marchés publics, la réciprocité des accords ou encore la lutte contre les distorsions de concurrence. Le refus français de l’Accord de libre-échange avec le MERCOSUR témoigne de l’exigence du Président de la République et de la représentation nationale de faire respecter des exigences sociales et environnementales strictes ainsi que d’imposer une réciprocité des accords (Accords de Paris). Par ailleurs, la Commission européenne s’est dotée d’un “procureur commercial européen”, marquant un tournant réel dans la politique commerciale européenne.
    • Au niveau de l’Organisation mondiale du commerce, le travail du gouvernement se poursuit avec la volonté de faire respecter le principe de durabilité dans les politiques commerciales, comme à travers la lutte contre la déforestation importée.
9 février 2022
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